La mort en héritage

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Brent approche de la quarantaine. Célibataire, cadre supérieur dans une importante entreprise, il mène une vie agréable, sans soucis et sans attaches. Quand il rencontre dans une réception professionnelle Sophia, une jeune femme très belle, très séduisante, très raffinée, il va l’aimer très vite et en faire sa femme. Leur mariage est très heureux et une adorable petite fille, Sylvia, va mettre le comble à leur bonheur. Dans le quartier tranquille où ils vivent, des meurtres de jeunes femmes vont apporter le trouble et l’inquiétude. Mais la belle Sophia n’est pas ce qu’elle paraît être. Dans des conditions tragiques où elle va trouver la mort, Brent va découvrir sa personnalité profonde et s’attacher à ce que leur fille n’en soit pas affectée.Des années plus tard, Sylvia à son tour va présenter des troubles. Pour la soigner, il va demander l’aide d’une psychanalyste de renom, consultant des Nations Unies et auteur d’ouvrages de référence, Fedora Orloff. Le traitement de Sylvia va ouvrir d’autres perspectives qui leur font comprendre qu’un autre assassin rode toujours. Or, Fedora avant de se consacrer à la psychologie clinique a passé plusieurs années dans la police criminelle et elle va reprendre contact avec ses anciens collègues pour dénouer l’écheveau qui lui apparaît. Pourra-t-elle aider Sylvia à laquelle elle s’est attachée, à échapper à l’emprise de l’héritage de mort qu’a laissé Sophia ? Mais Brent est-il aussi étranger à ce contexte obscur qu’il n’apparaît ? Comment peut évoluer cette fixation mutuelle d’analyste à patient qui semble apparaître entre eux ?EXTRAIT« Lorsqu’elle reprit conscience, elle comprit immédiatement qu’elle avait été enlevée. Son dernier souvenir était que l’on appliquait violemment sur son nez et sa bouche une sorte de linge qui avait une odeur douçâtre. Elle était dans l’obscurité. Non, corrigea-t-elle, elle était aveuglée par une sorte de bande qu’elle sentait au niveau de ses sourcils. Aveuglée, mais aussi bâillonnée et solidement attachée. Attachée à une chaise à haut dossier, raide et dure. À l’odeur, elle reconnut l’endroit où elle se trouvait, celui même où elle avait été agressée : le box fermé de son père dans le parc de stationnement.— Alors ? Tu te réveilles ?La voix qu’elle percevait lui était à la fois étrangère et familière. Elle pensa immédiatement que c’était une personne qu’elle connaissait, mais qui déguisait sa voix en forçant dans le grave.À PROPOS DE L'AUTEURDavid Max Benoliel est avocat honoraire. Que ce soit avec les thrillers, policiers, romans d'aventures ou romans d'amour, son style couvre toutes les faces du roman populaire de grande qualité.