Mercure Rouge

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Zach Lablanca est un commissaire haut placé dans la Police Criminelle. Esmeralda Roudani est une jeune mariée, policière débutante. Tous deux sont « au placard » ; lui parce qu’il a un conflit personnel avec le conseiller spécial du premier ministre ; elle parce qu’elle a déplu à ses supérieurs.Une nuit où ils sont de service, une élégante dame d’un certain âge vient déclarer qu’elle vient d’abattre son mari avec un Colt qu’elle leur remet... Cela va les entraîner dans une enquête dont les protagonistes seront tous à la recherche d’un stock de matière d’importance stratégique.Nous n’imaginons la menace que constitue la radioactivité que sous la forme de bombes nucléaires ou thermonucléaires. Cependant, il existe des « bombes sales » plus faciles à mettre en œuvre, qui empoisonneront l’atmosphère au-dessus d’une surface importante en y dispersant des microparticules qui peu à peu s’abattront, entraînant notamment des troubles respiratoires. Un produit facilite à l’extrême la pénétration de ces particules dans les poumons, y compris à travers les filtres des masques à gaz. C’est ce produit pour lequel on tue, que Zach et Esmeralda vont rechercher... On l’appelle « le mercure rouge ».EXTRAITIl était trois heures du matin. Elle venait de tourner à l’angle du Palais des Congrès et montait la rue d’un pas rapide, presque un pas de course. Elle haletait, les mains croisées sur la poitrine comme pour empêcher sa robe de chambre de s’ouvrir. Elle s’arrêta pour reprendre son souffle et s’accota dans une embrasure de porte donnant accès à une maison de ville reconstruite dans les années cinquante. Elle laissa tomber les épaules et fixa le trottoir, puis au bout d’un instant reprit sa marche, plus lentement cette fois. En arrivant sur la place, elle quitta le trottoir devant le magasin d’antiquités anglaises, traversa, leva les yeux sur l’énorme façade en béton de l’église, architecture moderniste souvenir de la destruction du quartier par un bombardement en 1945. De là, elle aperçut la lumière qui brillait au-dessus de la porte d’un bâtiment dont la banalité révélait un lieu officiel. C’était le commissariat de police.À PROPOS DE L'AUTEURDavid Max Benoliel est avocat honoraire. Il signe ici son dix-neuvième roman chez Ex Aequo.Que ce soit avec les thrillers, policiers, romans d'aventures ou romans d'amour, son style couvre toutes les faces du roman populaire de grande qualité.